SCOTT H. BIRAM

Scott H. Biram fait preuve d’une fervente conviction en jouant non seulement du blues authentique, de la country classique, du bluegrass et du rock n roll, mais aussi du punk, du heavy metal et, franchement, de tout ce qu’il veut. Il est The Dirty Old One Man Band.

Il peut faire taire la salle avec un blues lancinant du sud du Texas, puis la retourner pour en faire un mosh pit de camionneur. Comme il le dit, il peut s’agir d’un baptême ou d’un meurtre, mais dans tous les cas, vous verrez la lumière.

Le chant, le jodel, le grognement, le regard fuyant et la prédication effrontée de ce prédicateur légalement ordonné sont accompagnés de riffs bâclés et d’accords littéralement tirés, un à la fois, de sa collection de guitares Gibson hollowbody et de haches de guerre usées et rouillées. Le tout soutenu par un rythme de fond martelé par son pied gauche amplifié et son stomp board personnalisé. Le reste de cet homme-orchestre au charme brutal se compose d’une combinaison peu maniable d’amplificateurs déglingués et de vieux microphones reliés entre eux par un enchevêtrement de câbles de guitare. Ne vous approchez pas trop près ! Vous allez recevoir de la graisse !

Des années de tournées compulsives, ainsi qu’un régime régulier de blues, de rock, de punk, de country et de hillbilly ont permis à Scott H. Biram de créer sa propre concoction, attirant un grand nombre de fans qui aiment les côtés bizarres et tordus du spectre du rock’n’roll. Ses concerts, donnés dans le monde entier, se caractérisent par une attitude qui ne laisse pas de place aux prisonniers, une interprétation de John Lee Hooker, et des histoires cocasses de baptêmes à l’eau noire et de meurtres, le tout en romançant le style de vie de la route.